Témoignage de Thibaut Picard : le plaisir d’aller de l’avant, et vous, c’est quoi votre motivation ?

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Témoignage de Thibaut Picard : le plaisir d’aller de l’avant, et vous, c’est quoi votre motivation ?

Ma passion du Sport, les valeurs de Ténacité, d’Engagement, et de Créativité qu’il véhicule me font ratifier à 100% l’article de Patrick Robert les 3 qualités essentielles d’un commercial. J’ai connu Patrick dans le cadre d’un recrutement pour un poste de Commercial et j’ai le souvenir précis d’un premier entretien téléphonique qui a rapidement abordé notre passion commune pour le sport. Cet intérêt partagé a ouvert la voie à une future collaboration, et un an plus tard, nous continuons de croire que le sport joue un rôle fondamental dans nos vies, personnelles et professionnelles.

Dans cet article, j’exprime via l’exemple du sport que la performance se construit davantage sur les bases du plaisir que le plaisir n’émerge de la performance à l’état pur. Un état d’esprit que je m’efforce d’adopter dans mes fonctions de Key account manager !

Le 4 mars 2018, il y avait 36 514 finishers au Fitbit Semi de Paris, déambulant dans l’Est de Paris. J’en étais et ce fut une très belle journée, remplie de plaisir : c’est bien là l’essentiel. Avec un chrono de 1h37’23, je réalise une performance honorable qui m’assure une place dans le Top 15% au scratch et dans les 21% de la catégorie Senior Homme. Je n’ai donc pas à rougir de ma prestation !

Pourtant, si je vous disais que je n’ai pas couru pour les chiffres, que je prêtais peu d’importance au classement et qu’hier 1h38 ou 1h45 c’était pareil pour moi… Que je me suis vraiment éclaté à courir cette course pour moi au milieu de ces dizaines de milliers d’égaux et d’égos, que je me fichais du chrono et que ce qui m’intéressait, c’était plutôt mon degré de kiff, vous me croiriez ?

Il y a 6 ans jour pour jour, 4 mars 2012, nous étions 24990 finishers au Semi-Marathon de Paris, je finissais 27/483 Espoir Homme avec une belle perf’ en 1h28’31, Top 5% au général, la belle affaire pour mon premier semi ! J’avais bien préparé cette course, m’entraînant 4 fois par semaine. Pour le coup, j’avais adoré ma préparation, mais quelle horreur que ce matin du 04/03/2012. Bien trop rapide pour moi à 14,3 km/h de moyenne pour passer à tout prix sous la barre des 1h30… Le mal de crâne à l’arrivée et les 10 jours pour me remettre de mon « exploit » étaient là pour me rappeler que j’avais été un peu gourmand pour cette première (cf. photo). Enfin, à part la satisfaction d’avoir gagné ce pari fou et la fierté d’avoir à ce point repoussé mes limites, je ne pouvais pas sincèrement dire que ce fut plaisant.

Hier, 6 ans plus tard donc, le prisme n’était pas le même : inscrit avec mes collègues de #GROUPON le mot d’ordre était « Fun » ! Finir dans les 5% ne m’intéressait pas, hier je n’avais rien à prouver à personne, même pas à moi-même. Le parcours, je le connaissais bien, et je voulais faire ce que beaucoup d’entre vous font : ne pas me prendre au sérieux et prendre plaisir, m’amuser, prendre ce Semi comme une balade dans Paris… Prendre tout ce qu’il y a prendre pour être heureux, plutôt que tout donner, pour quoi au juste ?

Dans le sport comme partout, notamment en entreprise, je crois qu’il est important de se fixer des objectifs ambitieux et d’être fier de les dépasser. Maintenant, le sens que l’on donne à ses objectifs est encore beaucoup plus important que l’objectif lui-même. L’objectif est ce que l’on vise (c’est un medium, pas une fin en soi), et il doit servir à accomplir une mission, un accomplissement plus global.

Hier, à 7 minutes de l’heure et demie, la mission était simple, basique, parce que c’était trop bon ! Profiter, échanger avec tous les courageux que j’ai croisés avant (sourires dans les sas), pendant (encouragements) et après (la photo d’arrivée pour 4 inconnus qui me l’ont demandée). Et monter dans les tours, car vous savez comme moi que dans la vie pour avancer, il n’y a rien de tel que de sortir de sa zone de confort ! Le tout, c’est de le faire en contrôle. C’est ce que j’ai fait hier et j’en suis très fier. A la question « Thibaut, pourquoi tu cours ? » hier 4 mars 2018 je répondais simplement « Pour avancer ». Aujourd’hui en 1h38, hier en 1h28, demain pourquoi pas en 1h18 ? Je suis le seul maître du jeu. Rendez-vous pour la prochaine, merci #A.S.O.

Et toi, Finisher, pourquoi est-ce que tu cours ?

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